PHOTOSHOP CS2 (1)
Màj : 21.10.2009
Séance du 16 octobre 2009 - 1° partie
De nos jours les appareils photo offrent de plus en plus de "possibilités" au photographe : retardateur, mesure TTL, synchro-flash, ouverture au 2° rideau, affichage numérique, automatismes divers, etc. Mais bien souvent ces fonctions se révèlent n'être utiles qu'au vendeur pour pouvoir pousser une vente, car le photographe ne connait plus les fonctions de base de l'appareil et ne peut donc en tirer pleinement profit.
De nos jours la majorité des appareils utilisés est numérique, mais les lois photographiques ne changent pas, nous allons donc revoir des fondamentaux "argentiques" qui nous permettront(en les transposant) de comprendre le fonctionnement de notre APN
Sur l'appareil, il y a trois choses à connaitre "par cœur" :
- La bague d'ouverture,
- la bague de vitesse,
- la bague de sensibilité.
Après il ne reste plus qu'à mettre ces 3 données en concordance pour pouvoir se sortir de presque toutes les situations.
Mais tout d'abord : qu'est-ce qu'une pellicule photo (ou un capteur numérique) ?
Une pellicule photo (capteur) peut être comparée à une éponge à lumière. Tout comme une éponge peut absorber une quantité X d'eau, notre pellicule (capteur) est prévue pour absorber une quantité X de lumière:
à X-1 elle n'est pas "bien pleine"(sous exposition),
à X+l elle est trop pleine ( sur exposition ).
Cette quantité X de lumière est la quantité que je dois laisser entrer dans mon appareil, et pour cela je peux jouer sur trois variables :
- la sensibilité,
- l'ouverture ( ou diaphragme),
- la vitesse.
LA BAGUE DE DIAPHRAGME "CLASSIQUE" est numérotée de la façon suivante :
f/1.8 f/2.8 f/4 f/5.6 f/8 f/11 f/16 f/22
S'il n'est pas indispensable de savoir à quoi correspondent ces valeurs, il faut savoir que, dans cet exemple, chaque graduation correspond à une ouverture double de sa suivante.
A f/8 je laisse entrer 2 fois plus de lumière qu'à f/11, et 2 fois moins qu'à f/5.6.
LA BAGUE DE VITESSE "CLASSIQUE" est numérotée de la façon suivante :
1000 500 250 125 60 30 15 8 4 2 1 2 4
Si on ne tient pas compte des chiffres en italique les valeurs données dans l'exemple sont des fractions de secondes, chacune étant de valeur double à sa voisine. 125 se lit 1/125ème de seconde, 250 se lit 1/250s, 60 se lit 1/60s.
Je m'aperçois donc qu'à "1/125" je laisse entrer 2 fois plus de lumière qu'à "1/250" et 2 fois moins qu'à "1/60".
Maintenant je pense que vous voyez où je veux en venir :
Si votre appareil demande, pour 125 ASA, de photographier à f/8 x 1/125s une "petite erreur" d'une graduation aurait des conséquences dramatiques : 2 fois trop ou trop peu de lumière sur notre "éponge"
Vous remarquerez que je n’ai pas parlé de la bague des sensibilité, nous la verrons plus tard.
INDICES DE LUMINATION
Presque tout le monde a entendu parler des indices de lumination sans pouvoir toujours réellement saisir de quoi il en retourne.
Les Indices de lumination (I.L.) sont des constantes exprimant les couples vitesse-diaphragme.
Tous les couples donnant une lumination identique ont le même indice. Par exemple : les couples F/8 x 1/60°, F/16 x 1/15° et F/4 x 1/250° ont l’indice 12.
Donc si à 100 ASA l’indice 12 convient pour l’exposition, l’indice 11 est nécessaire pour une exposition de moitié (ou pour une exposition totale mais sur du 50 ASA).
On s’aperçoit immédiatement que nous pouvons prendre des photos sans maitriser les I.L. Ces valeurs (ou la connaissance de leur principe) vous sera surtout utile lorsque vous voudrez faire de la “multi-exposition” sur vos négatifs.
La PROFONDEUR de CHAMP
Si on fait la mise au point à 3 mètres avec un objectif de 50 mm et que l’on règle diaphragme à f/5,6 toutes les éléments situés entre 2,50 m et 3,80 m seront nets. La profondeur de champ s’étale donc sur 1,30 m. on remarquera que la profondeur de champ est plus étendue vers l’arrière que vers l’avant: Il vaut donc mieux faire la mise au point dans le tiers avant du sujet photographié.
La profondeur de champ dépend de la distance focale de l’objectif : Pour une même distance, elle ne sera pas la même avec tous les objectifs.
La profondeur de champ dépend de l’ouverture de l’objectif : Pour un objectif donné, elle ne sera pas la même à f/8 qu’à f/5,6 .
La profondeur de champ dépend de la distance de mise au point : Plus le sujet est éloigné de l’objectif, plus elle est grande. La macrophotographie nécessite l’utilisation de faibles ouvertures afin d’obtenir une bonne profondeur de champ.
Nous voyons donc que la qualité technique et artistique de notre cliché dépend de plusieurs paramètres. Si je ne vous demande pas de travailler en mode Manuel (M) avec votre appareil, commencez déjà à abandonner le mode AUTO et préférez les mode A et S suivant les situations.
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INITIATION A PHOTOSHOP
Espace de travail
Sur un PC, Photoshop offre un large éventail d'outils, de commandes et de palettes de fonctions qui permettent d'ouvrir et de modifier les images numériques.
Sur votre écran, visualisez:
la barre de raccourcis,
la barre d'options,
a boite à outils,
la fenêtre d'image,
les palettes et le conteneur de palettes.
Boite à outil (survolé, on y reviendra plus tard)<:I>
Photoshop met à votre disposition une multitude d'outils qui appliquent différentes techniques de retouche d'image. La majorité de ces outils est rassemblée dans la boite à outils (aussi appelée palette d'outils).
Prenez le temps de vous familiariser avec son contenu.
En survolant les outils avec la souris vous ferez apparaitre une petite fenêtre contenant le nom de l'outil.
Travaillez avec les outils
Certains outils possèdent un petit triangle noir dans le coin droit de l'icône. En cliquant sur ce triangle, vous ferez apparaitre des outils cachés.
Vous vous apercevez déjà que le nombre d'outils possible grandit de façon exponentielle.
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Travaillez avec les palettes
Photoshop facilite l'accès à certaines commandes par l'intermédiaire de petites fenêtres flottantes, nommées palettes.
Le conteneur de palettes permet l'organisation des palettes déjà utilisées afin qu'elles restent accessibles sans encombrer l'espace de travail.
Ouvrir une nouvelle palette
Cliquez FENÊTRE, puis le nom de la palette (les palettes ouvertes sont cochées).
La palette s'ouvre.
Vous pouvez déplacer la palette sur l'espace de travail en la faisant glisser.
Lorsque vous fermez la palette, elle s'ajoute au conteneur à palettes.
Ouvrir une image
Toutes les méthodes et raccourcis connus permettent d'ouvrir une image dans Photoshop.
Photoshop ouvre les formats suivants : BMP, EPS, GIF, JPEG, PDF, PICT, PNG, PSD, TIFF.
Ouvrir une image existante
Cliquez FICHIER, cliquez OUVRIR.
La boite de dialogue OUVRIR apparait.
Cliquez sur le fichier à ouvrir.
Cliquez OUVRIR.
L'image s'ouvre dans une fenêtre d'image, le nom du fichier s'affiche dans la barre de titre.
Ouvrir une image utilisée récemment
Cliquez FICHIER, cliquez OUVRIR LES FICHIERS RÉCENTS.
Une liste de fichiers apparait.
Cliquez le nom du fichier choisi.
L'image s'ouvre dans une fenêtre d'image.
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Initiation aux calques...........Initiation aux calques ...........Initiation aux calques
-Comprendre les calques
L'utilisation des calques est indispensable pour se servir correctement de photoshop.
Une image de photoshop peut se composer de multiples calques (ou couches d'image) renfermant chacun différents composants de celle ci. On peut donc ne retoucher qu'une partie précise de l'image et non son ensemble.
Par défaut, chaque image n'est composée que d'un calque à son ouverture. Ce sera, donc, à vous de créer les nouveaux calques et de les gérer.
Postulat de base N°1: Les calques sont indépendants:
Une image "multicalques" se comporte comme plusieurs photos réunies en une seule. Chaque calque est autonome, vous pourrez le transformer et le manipuler à votre guise, sans affecter le reste de l'image.
Postulat de base N21: Les commandes n'agissent que sur le calque choisi:
Par exemple si vous décidez de glisser les éléments de votre calque avec l'outil DÉPLACEMENT, le contenu du calque sélectionné bouge tandis que le contenu des autres calques reste en place. Idem si vous décidez de saturer les couleurs: seules les couleurs des éléments du calque choisi se saturent.
Postulat de base N°3: Les calques sont superposables:
Il est possible de changer l'ordre de superposition des calques pour réorganiser les composants de l'image.
Pour comprendre ce principe de manipulation des calques:
On quitte une minute son ordinateur et photoshop
On cherche une image: couverture d'une revue: ce sera notre arrière plan.
On cherche deux feuilles de plastique transparent de la taille de l'arrière plan.
Sur chacun de ces plastiques on colle un élément d'image pris ailleurs ( de préférence assez grands, et sans chercher à les faire correspondre).
Puis on pose ces deux calques sur l'arrière plan.
Par transparence, on obtient une image composée d'un arrière plan, d'un plan intermédiaire(transparent 1) et d'un premier plan (transparent 2).
Si par chance les images de vos deux feuilles transparentes se chevauchent ce n'est que mieux.
Ne touchez pas à l'arrière plan, mais changez la disposition des deux "transparents", le premier plan passe en second plan, et le second plan passe en premier plan.
Si par chance les images de vos deux feuilles transparentes se chevauchent, vous vous apercevez qu'un élément de "l'ancien premier plan" est caché par l'élément de "l'ancien deuxième plan".
Maintenant, prenons l'image d'arrière plan et mettons la en premier plan : elle masque les autres éléments.
Dans photoshop, vous pourrez manipuler les calques de la même façon.
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-Dupliquez un calque
En copiant un calque, il vous sera possible de retoucher une zone d'image sans toucher à l'image originale
Cliquez sur CALQUES.
Cliquez sur DUPLIQUER CALQUE.
Renommez le nouveau calque dans la boite de dialogue.
Photoshop duplique le calque.
Les deux calques (l'original et la calque dupliqué ) apparaissent dans la palette CALQUES.
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-Réorganisez les calques
Vous pouvez changer l'ordre de superposition des calques afin de mettre en avant un élément retravaillé.
Vous avez à présent deux calques dans votre palette. L'un des deux à son nom inscrit dans un cartouche bleu: c'est le cadre actif, c'est à dire celui qui sera affecté par les outils que vous allez utiliser.
ATTENTION ce n'est pas forcément le calque qui est visible sur votre écran. Celui qui est à l'écran est celui qui a un œil dessiné à gauche de la vignette.
Pour bien comprendre cela et la manipulation des calques, je vous propose un travail tout simple:
Cliquez le raccourci clavier suivant: CTRL + L: La fenêtre NIVEAUX s'ouvre
Jouez avec les petits triangles en bas de l'histogramme afin de saturer ou désaturer les couleurs de votre image, puis cliquez OK
Désormais vos deux calques sont différents l'un de l'autre.
Jouez à cocher et décocher les "yeux" dans la palette des calques: vos vous apercevez que la calque qui est à l'écran est le calque avec son "petit oeil".
Par contre lors de ces manipulations le cartouche bleu n'a pas "suivi" vos actions. Ce qui veut dire que la calque affiché à l'écran n'est pas forcément celui sur lequel vos outils vont travailler.
Cliquez sur CALQUES.
Cliquez sur DUPLIQUER CALQUE.
Renommez le nouveau calque dans la boite de dialogue.
Photoshop duplique le calque.
Vous avez désormais 3 calques dans votre palette.
Dans la palette CALQUES
Cliquez sur le calque à déplacer (calque N°3)
Faites le glisser sous le calque N°2.
Vous venez de réorganiser vos calques. N'oubliez pas que le calque d'arrière plan est immuable : il reste toujours en bas de la pile.
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-Sélectionnez un calque
La Palette CALQUES contient tous vos calques, y compris celui d'arrière plan. Vous pouvez en sélectionner un pour y apporter des modifications.
Ouvrez la palette CALQUES
Cliquez sur le calque à sélectionner.
Le cartouche du calque sélectionné passe au bleu.
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-Masquez un calque
Vous pouvez rendre le contenu d'un calque invisible en le masquant temporairement.
Ouvrez la palette CALQUES.
Cliquez sur le calque à masquer.
L'icône œil disparait devant le cartouche du calque dans la palette CALQUES.
Le Calque est caché.
Pour faire disparaitre tous les calques de l'écran: décochez tous les "yeux".
Pour ne faire apparaitre que le cadre actif ( ce que nous vous conseillons fortement, au moins au début) ne cochez que l'œil du calque sur lequel vous souhaitez travailler.
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-Supprimez un calque
Vous pouvez supprimer un calque qui ne vous sert plus
Ouvrez la palette CALQUES.
Cliquez sur le calque à supprimer.
Faites le glisser dans la petite poubelle en bas à droite de la palette CALQUES.
Photoshop supprime le calque et son contenu disparait de l'écran.
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- Créez un nouveau calque
Cliquez CALQUE.
Cliquez NOUVEAU.
Cliquez CALQUE.
Photoshop crée un nouveau calque TRANSPARENT
Renommez le calque.
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- Déplacez le contenu d'un calque
L'outil déplacement permet de déplacer le calque ou simplement une zone sélectionnée.
Ouvrez la PALETTE CALQUE
Sélectionnez le calque voulu.
Sélectionnez l'outil DEPLACEMENT.
Cliquez et faites glisser le contenu de votre calque. (Le contenu des autres calques ne bouge pas).
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- Fusionner et aplatir des calques
FUSIONNER des calques permet de regrouper définitivement 2 ou plusieurs calques.
APLATIR les calques consiste à réunir tous les calques de l'image en un seul.
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Enregistrer une image
Pour conserver votre travail, et vos calques, enregistrez votre image en format Photoshop PSD.
Photoshop enregistre, par défaut, dans son format.
Cliquez FICHIER.
Cliquez ENREGISTRER.
Une boite de dialogue s'ouvre.
Nommez votre fichier;
Choisissez l'endroit où vous voulez enregistrer votre image.
Cliquez ENREGISTRER.
Fermer une image.
Vous pouvez ouvrir plusieurs images dans l'espace de travail Photoshop. Mais,au début, nous vous conseillons de n'en ouvrir qu'une à la fois. Cela rendra votre espace de travail plus simple et libèrera de la place, les fichiers PSD sont très lourds.
Cliquez FICHIER.
Cliquez FERMER.
Si vous n'avez pas enregistré votre travail,une boite de dialogue s'ouvre et vous propose de le faire(voir ci dessus).
Cliquez OUI pour enregistrer votre travail.
Photoshop ferme votre image mais laisse le plan de travail ouvert.
AB 15 10 2009